Déviations sexuelles, les précautions à prendre

Exhibitionnisme, fétichisme, voyeurisme, travestisme ou encore sadisme ou masochisme… sont autant de comportements jugés comme étant de la déviation sexuelle par les psychologues. Fantaisies ou bien pathologies, ces comportements sont en écart à la « normale ». Certaines de ces déviations comme le fétichisme ou encore le voyeurisme peuvent être sans conséquence, si elles sont effectuées de manière ponctuelle et en accord avec son partenaire.

Par contre, certains agissements comme la pédophilie ou la zoophilie sont jugés criminels. La déviation est dite pathologique lorsqu’ils deviennent répétitifs et que la personne concernée devient dépendante. La déviance est aussi considérée comme une perversion, lorsqu’elle consiste à considérer son partenaire comme un objet et non plus une personne. Dans ces derniers cas, il est nécessaire de consulter un sexologue pour réduire ou guérir les troubles.

Pour traiter les patients, l’approche peut être individuelle ou en groupe. Elle peut commencer par une évaluation suivie d’une recommandation du sexologue. Une consultation à distance peut être possible à ceux qui le souhaitent. Le traitement peut consister à une thérapie psychodynamique ou pharmacologique. Il se termine par une éducation sexuelle et une prévention contre la rechute.